France, 1907 : L’homme satisfait de peu a toujours assez. Regnard, dans le Joueur, a plaisamment mis dans la bouche du valet de Valère cette fumisterie de Sénèque :
Tous les biens d’ici-bas sont faux et passagers,
Leur possession trouble et leur perte est légère,
Le sage gagne assez, quand il peut s’en défaire.
Et plus loin :
Que faut-il à la nature humaine ?
Moins on a de richesse et moins on a de peine ;
C’est posséder les biens que savoir s’en passer.
Il est bon de rappeler que c’est sur une table d’or, entouré de tout le luxe des opulents patriciens, que le précepteur de Néron écrivait sur le mépris des richesses.
On disait aussi : Assez y a, si trop n’y a.